du 13 au 18 septembre 2021, organisé par le CAVS
lundi 13 septembre : nous partîmes à 07h45 à 3 voitures du parking Intermarché de Verneuil d’Avre et d’Iton et par un prompt renfort nous nous vîmes 5 voitures en arrivant à Thonon les Bains, kilomètre 0 de la route des Grandes Alpes. Une pause déjeuner à mi-chemin au Courtepaille de Pouilly en Auxois permet un repos des hommes et des machines. Après un dîner à la Brasserie du Général, nous passons la nuit dans des chambres d’hôtes à La Maison de Concise.
mardi 14 septembre : les choses sérieuses vont commencer ! Nous avons près de 800 kms à parcourir pour rejoindre Menton en escaladant (et descendant) 16 cols … Après avoir fait le plein … du réservoir, direction Bourg Saint Maurice. Une fois franchis les cols de la Colombière et du Grand-Bornand, une halte déjeuner à La Clusaz au restaurant La Ferme. Revigorés, les équipages repartent à l’assaut des cols des Aravis, des Saisies puis effectuent un arrêt au barrage de Roselend où un équipage en profite pour faire refroidir une mécanique durement mise à l’épreuve. Après être passés par le Cormet de Roselend, arrivée à destination à l’hôtel l’Autantic. Nous dînons en ville au restaurant Le Châlet. Quel repas ! Le restaurant est habituellement fermé le mardi mais la patronne a accepté de nous recevoir en privé et sur la table nous avons, à la fois, une raclette et une fondue !! Nous ne nous sommes pas couchés le ventre vide et certains et certaines sont revenus à pied à l’hôtel pour mieux digérer.
mercredi 15 septembre : en nous levant, nous n’imaginons pas la journée que nous allons vivre. L’objectif est de rejoindre Le Monetier (près de Briançon) en passant par Val d’Isère et le col de l’Iseran mais arrivés à Tignes, la route vient d’être barrée suite à un incident survenu au niveau d’un pare-avalanche ; nous n’avons aucune certitude de pouvoir reprendre la route avant plusieurs heures et, compte tenu de la configuration du terrain, aucune possibilité de contournement s’offre à nous. La décision est donc prise de rebrousser chemin et de revenir sur Bourg Saint Maurice pour rejoindre Saint Michel de Maurienne. Il a fallu annuler le déjeuner prévu à Sollières-Sardières et partir à l’aventure. Après examen de la carte routière, le choix se fait de passer par le col de la Madeleine. Nous arrivons à midi en haut de ce col. Deux lieux de restauration s’offrent à nous : l’un en bord de route et l’autre plus en retrait. Nous choisissons la proximité et nous entrons donc dans ce chalet qui a comme enseigne « La Banquise ». Il porte bien son nom puisque nous sommes accueillis froidement par un homme assez ours sur les bords. Il y a peu de clients dans la salle et il nous installe sur une grande table près de la cheminée qui est allumée. Quelques dizaines de minutes plus tard, la salle est complètement remplie principalement par des cyclistes et des motards. Ce déjeuner restera dans la mémoire de tous les participants car nous avons passé un superbe moment et fort bien mangé. En fait, derrière une apparence bourrue, l’homme est plein d’humour et nous avons eu quelques échanges verbaux mémorables. Concernant le repas, en grande majorité nous avons commandé des pâtes carbonara. Nous sommes surpris de voir apparaître sur la table des réchauds à alcool. Les pâtes sont servies dans une grande casserole en cuivre et le réchaud est là pour les maintenir au chaud. En dessert, c’est une tarte à la myrtille. Bien repus, nous entamons la descente du col de la Madeleine en choisissant d’emprunter le col de Chaussy. Quelle n’est pas notre surprise d’y croiser les voitures du Trophée des Alpes ! Avant de rejoindre la départementale, une partie des équipages prend la direction de Le Châtel alors que les autres optent, involontairement, pour les 18 lacets de Montvernier qui sont très spectaculaires. Un point de regroupement est prévu en haut du Galibier, mais la météo y est très mauvaise et le regroupement a lieu plus loin dans la descente. Le Galibier nécessite une nouvelle pause pour « refroidissement » de la voiture de l’équipage qui a eu un souci au barrage de Roselend. Après le passage par le col du Lautaret, tous les équipages rejoignent en groupe la ville Le Monêtier dans l’hôtel restaurant éponyme. Petit exercice de manœuvres pour ranger les voitures dans le parking en sous-sol avant de prendre possession des chambres.
jeudi 16 septembre : après quelques nouvelles manœuvres pour ressortir les voitures du parking, nous prenons la route en direction du col de l’Izoard en faisant, comme chaque matin, le plein des réservoirs sauf pour un équipage qui y renonce … Il nous faut traverser Briançon et là, l’ouvreur se trompe mais, après avoir un peu « jardiné », tout le groupe se retrouve sur la bonne route. C’est au cours de la traversée de Briançon que nous avons le plaisir de croiser un club d’Alpines modernes (une vingtaine de véhicules). Avant d’arriver à Guillestre, nous faisons un aller-retour à Ceillac, un village authentique de haute montagne qui est cher à l’un des participants. Après une balade à pied dans ce village, direction Vars pour un déjeuner à « La Vieille Auberge » qui dispose d’une très jolie salle voutée et d’une cheminée qui est en fonctionnement. Pour l’après-midi, nous avons deux possibilités pour suivre la route des Grandes Alpes : passer par Barcelonnette et le col d’Allos ou celui de la Cayolle ou passer par le col de la Bonette et la plus haute route goudronnée d’Europe. Un équipage choisit de passer par Barcelonnette et le col de la Cayolle et les autres par la Bonette. L’objectif pour l’ensemble du groupe est de rejoindre les chambres d’hôtes à Guillaumes. Pour les équipages qui ont choisi la Bonette, arrivés à Saint Sauveur sur Tinée, il leur faut passer par le col de la Couillole. Au moment de bifurquer pour prendre la route du col, l’équipage qui a fait l’impasse sur le ravitaillement en carburant le matin, constate que son niveau d’essence est très bas et il choisit de poursuivre sur la grande route dans l’espoir de trouver une station service. Il doit faire près de 45 kms avant de trouver une « source »…. il restait alors moins de 3 litres dans le réservoir !!!… Un monument, cette route pour monter au col de la Couillole : une route très étroite et humide avec de nombreux passage en sous-bois. Finalement, tous les participants se rejoignent en fin de journée aux « Terres Rouges » pour le dîner et la nuit. Nous sommes servis à table par Pauline, une charmante jeune fille. Après échanges entre les participants et sur les conseils de notre hôte, il est décidé de modifier l’itinéraire initialement prévu pour le lendemain et de passer par les Gorges du Cians via Valberg.
vendredi 17 septembre : cette fois tous les équipages effectuent le plein du réservoir avant de quitter Guillaumes et, pour certains, un petit coucou à Pauline avant de prendre la route pour les Gorges de Cians. Nous ne sommes absolument pas déçus par cette modification d’itinéraire. Il nous faut ensuite rejoindre Roquebillière pour le déjeuner. A nouveau, l’ouvreur rate le bon carrefour pour rejoindre la D 2205 suite à des travaux. Avant d’arriver au restaurant, nous traversons Saint Martin Vésubie : quelle désolation ! C’est très impressionnant d’imaginer la hauteur de l’eau. Un très beau soleil nous attend à Roquebillière et nous déjeunons en terrasse au restaurant « Le RDV Vésubien ». Il nous faut reprendre des forces pour s’attaquer au col de Turini … une route assez dangereuse car il y a de la circulation dans les deux sens et d’un côté c’est le muret et de l’autre la montagne avec beaucoup de virages en aveugle. Aux environs des 2/3 de la montée, nous sommes stoppés : la route est à usage restreint car … Audi est en train de faire des vidéos avec leur nouvelle gamme. Nous pouvons néanmoins atteindre le col après nous être engagés à ne pas nous arrêter en chemin et à rouler rapidement. Au sommet, une débauche de moyens de la part d’Audi avec barnums, privatisation de l’un des restaurants, exposition et évolution de l’Audi Quattro Groupe B championne du monde des rallyes et d’une dizaine de RS3. Après une photo souvenir prise par un touriste étranger propriétaire d’un coupé Mazda, nous reprenons la route vers Menton, terme de notre périple. Notre « touriste photographe », se joint à nous pour effectuer une partie de la descente vers Sospel. Ultime étape, l’hôtel Riva Art et Spa à Menton. Pour le dîner, il est prévu une planche de charcuterie et de fromage très copieuse. En attendant de passer à table, une partie des participants se rend à pied au km 0 de la route des Grandes Alpes.
samedi 18 septembre : chaque équipage regagne son domicile directement ou indirectement. Certains partent très tôt pour rejoindre la Normandie alors que d’autres effectuent des étapes voire même restent quelques jours de plus dans la région.
Certains en ont rêvé et d’autres l’ont fait ! Initialement prévue en juin 2020, cette balade a enfin pu être réalisée après un 2ème report en juin 2021.
Un grand merci à Marc pour l’avoir organisée.
Merci également à tous les participants pour leur gentillesse, leurs sourires, leur humour qui ont permis d’avoir une excellente ambiance tout au long de cette semaine.